Comment est calculé le prix de l’électricité en France ?
Il n’existe pas « un » prix unique, mais une mosaïque de tarifs :
Derrière tous ces contrats se cache une même réalité : le marché de gros européen. C’est là que les producteurs vendent leur électricité aux fournisseurs, à un prix qui change chaque jour selon l’équilibre entre offre et demande.
Le coût du kWh dépend donc du mix énergétique du moment : nucléaire, gaz, charbon, ou… solaire, dont la source est gratuite. Mais à ce prix d’achat viennent s’ajouter les coûts d’acheminement (réseaux) et les taxes (TVA, contributions). C’est ce qui explique la complexité — et l’instabilité — des factures.
Après la flambée de 2022 (hausse du gaz liée à la guerre en Ukraine + chute de la production nucléaire en France), le marché de gros a commencé à se calmer dès 2023. Plusieurs facteurs expliquent la tendance actuelle :
Mais alors, pourquoi la baisse des TRV n’arrive qu’en 2025 ? Parce que l’ajustement de février se calcule sur les deux années précédentes : il a donc fallu « effacer » le très mauvais millésime 2022 pour en voir les effets.
Quand le prix de l’électricité recule, la rentabilité d’un investissement solaire « classique » s’allonge. Il faut davantage d’années pour amortir son installation achetée comptant ou à crédit.
En d’autres termes, le solaire devient une solution accessible, sans attendre le « bon moment » du marché.
L’électricité restera toujours soumise aux aléas mondiaux : prix du gaz, météo, tensions géopolitiques. Les chiffres le montrent : depuis 1960, le prix a connu une hausse quasi continue, avec +50 % entre 2007 et 2016, et près de +80 % entre 2019 et 2024 sans bouclier tarifaire.
La seule vraie protection durable, c’est de produire soi-même une partie de son énergie. L’abonnement solaire permet de s’équiper, de stabiliser ses coûts et d’avancer concrètement vers plus d’autonomie.